L'amorce.
A partir de cette décision tant espérée, débutent les premières étapes vers l'installation agricole. Je rencontre pour la première fois la technicienne de la chambre d'agriculture qui m'aidera à monter mon projet; il s'agit à terme de présenter une véritable étude prévisionnelle de l'exploitation en détaillant ses frais de création, ses charges de fonctionnement, ses revenus théoriques, les prêts et amortissements envisagés...Bref de réaliser une analyse technico-économique afin de justifier de la viabilité de l'entreprise et indirectement du versement de la Dotation Jeune Agriculteur. Cette aide nationale apporte un peu de trésorerie lors des premières années d'installation et ouvre aussi droit à des prêts à taux préférentiels.
J'avoue que la partie technique est pratiquement close: après avoir découpé le terrain en 15 parcelles, j'ai rapidement effectué un plan de culture pour servir mes clients en vente directe. La forme commerciale était déja décidée depuis longtemps: c'est pour l'essentiel une distribution de légumes biologiques de saison sous forme de panier hebdomadaire à une trentaine de consommateurs réguliers. A cette vente typée AMAP (pas d'adhésion associative, panier personnalisable) viendra s'ajouter la vente sur le marché local en fin de semaine si la production suit...
Evidemment, la réalisation de ce projet n'est pas aussi simple, la difficulté essentielle que je détecte est la qualité du sol. Il est, en effet, extrèmement argileux et pauvre en matières organiques. Jusqu'à présent, il portait 2000 pieds de vigne et cette culture ne requiert pas les mêmes besoins que la culture maraîchère. Dès mon arrivée et pendant plusieurs années, il faudra amender fortement ce sol afin d'améliorer l'équilibre carbone/azote, de favoriser le développement de la vie (faune, champigon, bactérie) et d'ameublir la texture. De plus, mon expérience en maraîchage ne m'a jamais fait rencontrer un sol de cette qualité et je n'ai donc qu'une idée théorique des principes pour réussir l'irrigation, la fertilisation, les semis voire même la récolte (lavage de légumes racines très sales).
J'avoue que la partie technique est pratiquement close: après avoir découpé le terrain en 15 parcelles, j'ai rapidement effectué un plan de culture pour servir mes clients en vente directe. La forme commerciale était déja décidée depuis longtemps: c'est pour l'essentiel une distribution de légumes biologiques de saison sous forme de panier hebdomadaire à une trentaine de consommateurs réguliers. A cette vente typée AMAP (pas d'adhésion associative, panier personnalisable) viendra s'ajouter la vente sur le marché local en fin de semaine si la production suit...
Evidemment, la réalisation de ce projet n'est pas aussi simple, la difficulté essentielle que je détecte est la qualité du sol. Il est, en effet, extrèmement argileux et pauvre en matières organiques. Jusqu'à présent, il portait 2000 pieds de vigne et cette culture ne requiert pas les mêmes besoins que la culture maraîchère. Dès mon arrivée et pendant plusieurs années, il faudra amender fortement ce sol afin d'améliorer l'équilibre carbone/azote, de favoriser le développement de la vie (faune, champigon, bactérie) et d'ameublir la texture. De plus, mon expérience en maraîchage ne m'a jamais fait rencontrer un sol de cette qualité et je n'ai donc qu'une idée théorique des principes pour réussir l'irrigation, la fertilisation, les semis voire même la récolte (lavage de légumes racines très sales).